jeudi 2 mars 2023

Le lac de lave au fond du cratère du Nyiragongo continue d'être actif. Une faible lueur émanant du cratère était visible le 15 février 2023. La sismicité est généralement faible, avec quelques séismes longue période à une quinzaine de kilomètres de profondeur le long de la grande fracture qui relie le Nyamuragira et le Nyiragongo. Une station près du volcan a enregistré une légère augmentation de la sismicité le 17 février. Le niveau d'alerte reste au Jaune.

source : Observatoire Volcanologique de Goma (OVG)

jeudi 14 juillet 2022

Des anomalies thermiques dues à des émissions de lave ont été détectées sur le plancher du Nyiragongo les 1er, 6 et 11 juillet 2022 sur les images satellites.

source : OVG

jeudi 24 mars 2022

Des images satellites montrent un épanchement de lave à partir de plusieurs bouches au fond du cratère du Nyiragongo, avec d'importantes émissions de gaz.

source : Observatoire Volcanologique de Goma

lundi 3 janvier 2022

Le dernier rapport de l’Observatoire volcanologique de Goma (OVG) de 2021 indique que l’activité volcanique est actuellement intense sur le flanc sud de Nyiragongo qui conduit vers la ville de Goma.Selon l'OVG, les observations de terrain effectuées du 23 au 29 décembre 2021 montrent que l’activité se concentre entre Kibati, Shaheru et Mudjoga. Elle se caractérise par des fumerolles blanches et bleuâtres et une chaleur intense. En d’autres endroits de la zone, on observe des effondrements et une odeur de dioxyde de soufre se fait sentir. Des épisodes de trémor intenses sont également enregistrés aux stations de Nyiragongo sommet, Kibati, Rusayo et Bulengo, Il est demandé aux habitants de Goma et de la périphérie d'être vigilants et d’observer les strictes règles d’hygiène en lavant les mains et les légumes, en couvrant les aliments et la vaisselle et à ne pas utiliser l’eau de pluie et du lac non traitée comme eau de boisson et de rapporter tout phénomène anormal constaté en rapport avec le volcan.

source : lesvolcansnews.net, OVG

jeudi 30 septembre 2021

La lave a fait sa réapparition au fond du cratère du Nyiragongo.

source : OVG

jeudi 17 juin 2021

Une équipe de l’Observatoire Volcanologique de Goma s’est rendue au sommet du Nyiragongo. Le lac de lave a disparu suite à sa vidange le 22 mai. Aucune éruption n’a été observée à Goma ou dans le Lac Kivu, comme le redoutaient les volcanologues, au niveau des fractures qui s’éteint ouvertes lors de l’éruption. La vie reprend peu à peu son cours à Goma où certains quartiers détruits par la lave ne seront pas reconstruits.

mercredi 9 juin 2021

Après l’éruption du Nyiragongo le 22 mai 2021, l’heure est au retour progressif des déplacés à Goma et le Nyiragongo après la stabilisation de la situation. Les dégâts causés par la lave sont très importants. L'évaluation faite par la communauté humanitaire s'élève à 20 millions de dollars.
Le gouvernement de la RDC a pris la décision de délocaliser la population des lieux ravagés par le volcan. Plus de dix villages, dont Buhene, ont été rasés par la lave. Le Premier Ministre a ajouté : "il faudra tirer les leçons de l'éruption de 2002 et celle de 2021 pour que plus jamais nos populations ne soient si proches du danger." Des nouveaux sites seront choisis par les autorités où des logis seront construits pour les sinistrés.

source : Presse congolaise

lundi 31 mai 2021

Bilan éruptif de mai 2021 : En fin d’après-midi le 22 mai, le Nyiragongo a vidangé son lac de lave et envoyé des coulées vers le Rwanda et vers Goma, comme il l’avait fait en 1977 et 2002. De nombreuses maisons ont été détruites, en particulier dans le quartier de Buhene. Au final, le bilan s’élève à quelque 35 morts. Ces personnes ont, pour beaucoup, perdu la vie pendant l’évacuation de la ville. Environ 400 000 personnes ont fui Goma. Au Rwanda voisin, devant l'afflux de réfugiés congolais, le président Kagame a fait appel à l'aide internationale face à la crise humanitaire. On craignait que la lave s’échappe par les fractures qui se sont ouvertes dans Goma et atteigne le lac Kivu. Pour l’instant, rien de tel ne s’est heureusement produit. Une caméra a été placée dans le cratère du Nyiragongo afin de permettre un bon suivi de l’évolution du volcan. A noter que l’éruption du Nyiamuragira était une fausse information.

jeudi 27 mai 2021

Les données actuelles concernant la sismicité et la déformation du sol indiquent la présence de magma – probablement un dyke – sous la zone urbaine de Goma avec une extension sous le lac Kivu. Une éruption à terre ou sous le lac ne saurait être exclue.
Un grand nombre de quartiers de Goma sont concernés par cette alerte : Majengo, Mabanga Nord, Mabanga Sud, Virunga, Bujovu, Kahembe, Murara, Mikeno, Mapendo et Les Volcans.
Par précaution, les autorités ont décidé l’évacuation de ces quartiers. L’évacuation a un caractère obligatoire. Ceux qui n’obtempéreront pas s’exposeront à des risques inutiles. Le retour aux domiciles ne pourra s’effectuer que sur recommandation des autorités provinciales.
En prévision d’une nouvelle éruption dans la ville et en accord avec les scientifiques, il a été décidé de délocaliser la population des quartiers pré-cités vers la cité de Sake.
Les mouvements des populations de Goma vers Bukavu se sont accrus ces trois derniers jours suite à l’éruption du Nyiragongo et aux secousses sismiques. Ces déplacements se font essentiellement par voie lacustre. Généralement, ces rotations concernent environ 2000 personnes par jour par le lac Kivu, mais ces chiffres ont presque doublé depuis la catastrophe qui touche Goma et ses environs.

source : Presse congolaise

mardi 25 mai 2021

La sismicité est toujours présente dans la région de Goma, mais le Nyiragongo ne s’est pas manifesté de nouveau depuis l’éruption qui a surpris la population le 22 mai 2021. Même si la lave n’est pas entrée dans la ville comme en 1977 et 2002, les dégâts sont importants et on dénombre de nombreuses victimes (32 au dernier bilan), liées pour la plupart indirectement à l’éruption. Les conditions météorologiques n’ont pas permis de survoler le volcan et de savoir si le lac de lave s’était partiellement ou totalement vidangé.

dimanche 23 mai 2021

--- 8h30 ---
C’est bien le Nyiragongo, et non le Nyamuragira comme évoqué dans une des premières dépêches, qui est entré en éruption le 22 mai au soir en République Démocratique du Congo.
Selon les informations en provenance de RDC, une coulée de lave a atteint la lisière de la ville de Goma (600 000 habitants), provoquant la panique et la fuite en masse des habitants. Outre cette coulée de lave qui se dirigeait vers le nord-est (Kibumba / Rwanda), une autre coulée menace la ville. Selon un responsable du parc national des Virunga, cette seconde coulée "a maintenant atteint l'aéroport et, en toute logique, elle va descendre vers le lac Kivu." Cette information n'a toutefois pas été confirmée de source officielle et des habitants sur place affirmaient que la coulée s'est arrêtée en lisière de l'aéroport. Comme indiqué hier soir, il règne une grande confusion autour de l’éruption et les informations demandent à être vérifiées en permanence.
Un responsable de l’Observatoire de Goma a indiqué que "cette coulée passe sur le tracé de la coulée de 2002." A vérifier.
L'éruption semble avoir débuté sans prévenir en début de soirée. Des lueurs rougeoyantes ont teinté le ciel nocturne au-dessus du cratère et une odeur de soufre s'est répandue dans Goma.
L'électricité a été coupée dans une grande partie de la ville et des milliers d'habitants ont pris la direction de la frontière rwandaise toute proche. Dans la nuit, quelques milliers de personnes avaient trouvé refuge au Rwanda, dans la ville frontière de Rubavu.
Dans un message aux populations, le gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu a confirmé l'éruption du volcan. Peu de temps après, le gouvernement a ordonné l'évacuation de la ville. Le président congolais Félix Tshisekedi aurait décidé d'interrompre son séjour en Europe pour rentrer dès ce dimanche au pays afin de superviser la coordination des secours aux populations des zones menacées par l'éruption.
--- 9h30 ---
Selon les informations dans la presse congolaise, la coulée de lave émise hier soir par le Nyiragongo s’est arrêtée pendant la nuit dans le faubourg de Buhene où des maisons de plusieurs villages ont été détruites. L’aéroport de Goma semble avoir été épargné.
On peut lire dans les journaux qu’une dizaine de séismes ont été ressentis à Goma depuis l’aube.
Les habitants qui avaient fui Goma dans un mouvement de panique commencent à regagner leur domicile. La population reste angoissée car les autorités n’ont fait aucune communication ce matin.

source : Presse internationale

samedi 22 mai 2021

Selon une dépêche de l'agence Reuters, le Nyiragongo est entré en éruption le 22 mai 2021. Pris de panique, des dizaines d’habitants de Goma ont fui vers le Rwanda voisin. Pourtant, la lave semblant couler vers l'est, en direction de la frontière rwandaise, ne menacerait pas la ville. Une forte lueur rouge est apparue dans le ciel au-dessus du volcan et une odeur de soufre avait envahi la ville.
La dernière éruption du Nyiragongo en 2002 a tué 250 personnes et laissé 120 000 personnes sans abri après que la lave ait envahi Goma. Certains observateurs craignent que l'activité du Nyiragongo ces cinq dernières années ressemble à celle qui a précédé les éruptions de 1977 et 2002. Les volcanologues de l'Observatoire Volcanologique de Goma (OVG) ont des problèmes pour contrôler l’activité du Nyiragongo depuis que la Banque Mondiale a arrêté de financer la structure suite à des allégations de détournement de fonds.

source : Reuters

vendredi 15 avril 2016

L’activité reste intense sur le Nyiragongo. Une bouche montre une belle activité strombolienne sur la première terrasse au fond du cratère. Pendant les épisodes les plus intenses, la lave s’écoule en cascades dans le lac.

samedi 1er novembre 2008

Il est impossible de visiter le Nyiragongo en ce moment à cause de l'insécurité qui règne dans la région. Selon les Nations Unies, une crise humanitaire « catastrophique » est en train de débuter au tour de la ville de Goma. Les rebelles ont fait route vers la ville mercredi dernier, semant la panique parmi les civils et les soldats et menaçant de déstabiliser la force de 17 000 hommes mise en place par l'ONU pour empêcher un retour à la guerre civile. Des civils ont attaqué le Q.G. de la mission de l'ONU près de l'aéroport, entraînant l'évacuation de la plupart du personnel qui s'est réfugié sur un terrain sur les bords du lac Kivu, près de la frontière avec le Rwanda.

lundi 9 juillet 2007

Vendredi, une touriste chinoise a fait une chute de plus de 100 mètres le long de la paroi interne du volcan et n'a pas survécu à ses blessures. Son corps n'a pu encore être remonté. Voulant prendre une photo du lac de lave, la jeune femme s'est approchée trop près de la paroi, malgré les mises en garde des guides qui l'accompagnaient. Une imprudence qui lui a coûté la vie. On n'insistera jamais assez sur la prudence nécessaire dans ce genre d'environnement. En effet, les rebords d'un "pit crater" comme celui du Nyiragongo sont souvent fracturés et donc très instables. Le moindre faux-pas peut être fatal. Actuellement, les abords du cratère du Pu'u O'o à Hawaii sont dans la même situation, avec un lac de lave en formation en dessous. Là encore, toute erreur peut être dramatique!

jeudi 23 décembre 2004

Le lac de lave reste stable et continue à être agité par de vigoureuses fontaines.

jeudi 2 décembre 2004

On enregistre toujours un trémor continu sous le volcan, bien que son amplitude soit en régression. Le niveau du lac de lave s'est, semble-t-il, un peu abaissé, mais il est toujours agité par des fontaines. Les fractures sur les flancs de l'édifice sont stables. La couleur du niveau d'alerte est maintenue au jaune.

jeudi 25 novembre 2004

Une séquence éruptive semble avoir commencé le 22 Novembre au matin. Cette information a été communiquée au vu du panache sur les images satellite.

jeudi 15 mai 2003

Au cours d'une visite effectuée les 6 et 7 Mai, des scientifiques ont pu constater que le lac de lave au fond du cratère était très actif, avec des projections sur les parois. Les émissions de SO2 étaient importantes. Des nuages de cendres sont parfois visibles depuis la ville de Goma et les cendres retombent alors sur les villages situés à proximité du volcan. La sismicité est par ailleurs élevée.

vendredi 2 août 2002

Comme nous le pressentions dans le précédent bulletin, un lac de lave très actif s'est formé au fond du cratère. Il est cependant moins important que le laissait prévoir le panache de 3 Km de hauteur qui s'échappe du volcan. L'origine de ce panache est en fait un spatter cône au fond du cratère. Aucune ville n'est menacée pour le moment, mais les autorités font des préparatifs d'évacuation en cas d'événement majeur.

samedi 27 juillet 2002

Des observations visuelles faites au sommet du volcan à la mi-juillet confirment la recrudescence d'activité enregistrée par les sismographes. Des fontaines de lave d'une centaine de mètres de hauteur sont même apparues le 16 Juillet. D'autre part, il semble probable qu'un nouveau lac de lave est en train de se former au fond du cratère.

jeudi 23 mai 2002

Depuis l'éruption de Janvier dernier, seuls quelques événements sismiques et des nuages suspects avaient été observés sur le volcan. Après une augmentation du tremor à partir du 14 Mai (signe d'une montée de magma), une petite fontaine de lave a percé le plancher du cratère les 17 et 18 Mai. Il semble que cet événement fasse partie du comportement habituel du volcan et il ne préoccupe pas trop les scientifiques.

mercredi 30 janvier 2002

L’éruption est terminée et la sismicité en net déclin dans la région. Une équipe de volcanologues qui a visité la zone sommitale du volcan a pu se rendre compte que le plancher du cratère s’était effondré de quelque 600 mètres, ce qui expliquerait l’origine de la cendre qui a affecté la ville de Goma le 23 Janvier. Aucune fumerolle n’était visible au fond du cratère ; seul un petit panache de gaz s’échappait de la lèvre NE, ainsi qu’un peu de vapeur sur la paroi interne de ce même cratère.

lundi 28 janvier 2002

L'éruption semble terminée. Elle aura causé de gros dégâts à la ville de Goma, coupée en 2 par la langue de lave issue des fractures sur le flanc du volcan. Le nombre de victimes directes ou indirectes de l'éruption reste difficile à déterminer, mais il semble être d'une centaine. En plus, environ 400 personnes auraient été sujettes à des brûlures. Bien que la lave soit entrée dans le lac Kivu, les analyses montrent que l'eau demeure potable. A noter que la sismicité était encore élevée plusieurs jours après l'éruption, avec une secousse de magnitude 5 enregistrée le 20 Janvier.

vendredi 18 janvier 2002

Le volcan a connu une violente crise éruptive le 17 janvier avec une grosse coulée de lave qui a traversé la ville de Goma. La population a eu le temps de fuir mais les dégâts sont considérables, et on assistait ce matin à des scènes de désolation. La dernière colère du Nyiragongo avait eu lieu en 1994.