jeudi 29 novembre 2018
Le Fuego reste très actif avec des explosions modérées et des ondes de choc qui font vibrer les habitations dans un rayon de 20 km. Les panaches de cendre provoquent toujours des retombées dans les zones sous le vent. Les matériaux incandescents sont éjectés à une hauteur de 150 mètres, provoquant des avalanches dont certaines parcourent de longues distances dans les ravines Las Lajas, Ceniza et Seca et atteignent des zones de végétation.
source : INSIVUMEH
mercredi 21 novembre 2018
Même si la crise éruptive du 19 novembre 2018 est maintenant terminée, le Fuego continue à montrer une activité soutenue avec des explosions faibles à modérées qui génèrent des panaches de cendre qui montent jusqu’à 4600 mètres d’altitude. On observe toujours de l’incandescence la nuit au niveau du cratère. Des avalanches de matériaux avec des blocs pouvant atteindre 2 ou 3 mètres de diamètre continuent à dévaler dans plusieurs ravines sur les flancs du volcan. L’INGV pense que ce type d’activité est susceptible de durer plusieurs jours et demande à la population d’être vigilante.
mardi 20 novembre 2018
L’INSIVUMEH indique que la cinquième éruption du Fuego vient de se terminer. Comme indiqué précédemment, on a observé des explosions faibles à modérées, des colonnes de cendre d’une hauteur moyenne de 4800 mètres s’étirant ensuite sur une quinzaine de kilomètres. Des retombées de cendre ont été observées dans de nombreuses localités sous le vent. Les explosions se sont accompagnées de grondements et d’ondes de choc qui ont fait vibrer les toits et les fenêtres des habitations proches du volcan. Les projections incandescentes ont parfois atteint la végétation. Cet épisode éruptif a duré 32 heures, avec également des coulées de lave et des coulées pyroclastiques.
On observe actuellement une chute de la sismicité, mais il est toujours possible que l’on assiste à de nouveaux événements comme des coulées de lave ou des coulées pyroclastiques. Une surveillance constante de l’activité doit être maintenue.
source : INSIVUMEH
lundi 19 novembre 2018
L'éruption du Fuego se poursuit. L’évolution sismique récente montre une intensification des explosions qui génèrent des colonnes de cendre jusqu’à 5200 mètres d’altitude avant de s’étirer sur 20 à 30 km. Des avalanches de matériaux modérées à fortes sont observées dans les ravines Seca, Ceniza, Taniluyá, Las Lajas et Honda où elles atteignent parfois la végétation. Les projections de matériaux incandescents atteignent 800 mètres de hauteur et les explosions font vibrer les vitres des habitations sur les flancs ouest et sud-ouest. On observe des retombées de cendre dans plusieurs localités comme Panimache II, Santa Sofia, Sangre de Cristo, Palo Verde et Alotenango. Il y a également risque de retombées de cendre à Antigua. Une coulée de lave avance toujours sur une longueur de 2500 m dans la ravine Ceniza.
Au vu de l’intensification des coulées pyroclastiques, il est conseillé à la population de quitter les abords des ravines mentionnées ci-dessus. L’INSIVUMEH demande à la CONRED de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de la population. Il est demandé aux compagnies aériennes d’éviter la région du volcan à cause des importantes émissions de cendre.
source : INSIVUMEH
jeudi 15 novembre 2018
Entre 7 et 18 explosions ont été détectées chaque heure sur le Fuego du 8 au 12 novembre 2018. Les panaches de cendre provoqués par les explosions atteignaient 1,1 km au-dessus du cratère avant de s'étirer sur 8 à 20 km vers l'ouest et le sud-ouest. Des retombées de cendre ont été signalées dans des zones sous le vent. Des matériaux incandescents étaient éjectés à une hauteur de 150 à 300 mètres de hauteur et provoquaient des avalanches qui ont parcouru de grandes distances, atteignant des zones de végétation dans de nombreuses ravines. Les coulées de lave ont progressé de 1,2 km dans la ravine Ceniza, mais l’activité effusive avait fortement diminué le 12 novembre.
source : INSIVUMEH
mercredi 7 novembre 2018
Comme prévu par l'INSIVUMEH il y a peu, le Fuego est entré le 6 novembre 2018 dans sa 4ème phase éruptive de l'année. Le volcan a connu des explosions faibles à modérées, avec des panaches de cendre s'élevant jusqu'à 4800 mètres d'altitude et s’étirant sur 12 à 15 km vers l'ouest et le sud-ouest. Des retombées de cendre ont été signalées dans plusieurs localités. Les explosions ont envoyé des matériaux incandescents à 200-300 mètres au-dessus du cratère. Ils ont généré des avalanches qui ont mis le feu à la végétation dans les ravines Seca et Taniluya et ont alimenté une coulée de lave longue de 1,2 km dans la ravine Ceniza. La sismicité est en train de diminuer mais l’apparition de nouvelles coulées de lave ne peut être exclue.
La population est invitée à être attentive aux recommandations des autorités et à éviter les rumeurs. Les autorités de l'aviation civile demandent aux pilotes d'éviter la zone du volcan.
source : INSIVUMEH
dimanche 4 novembre 2018
Dans un bulletin spécial diffusé le 4 novembre 2018 à 7h00 (heure locale), l'INSIVUMEH a indiqué que l'Institut avait enregistré environ 14 explosions par heure sur le Fuego, avec une colonne de cendre s'élevant jusqu'à 4600 mètres d'altitude. Des retombées de cendre ont été observées dans plusieurs localités sous le vent. Une forte incandescence est observée au niveau du cratère, avec des avalanches incandescentes atteignant la végétation, et des coulées de lave de 600 mètres de longueur dans les ravines Taniluyá et de Ceniza. Au vu de cette activité, l’INSIVUMEH prévoit qu'une nouvelle phase éruptive sera enregistrée au cours des prochaines heures ou des prochains jours. Les ondes de choc générées par les explosions font vibrer les fenêtres des maisons autour du volcan.
L’INSIVUMEH a demandé à la CONRED de décréter l’état d’alerte nécessaire et de suivre attentivement l’évolution de l'activité sur le volcan. Il est conseillé à l'aviation civile de prendre des précautions en raison des panaches de cendre dans les secteurs ouest et sud-ouest du complexe volcanique.
Il faut garder à l’esprit qu’en juin, une augmentation soudaine de l’activité du Fuego a causé la mort de quelque 190 personnes et la disparition de 240 autres.
source : INSIVUMEH
vendredi 26 octobre 2018
Le Fuego est toujours très actif. Des lahars se précipitent toujours dans les ravines Las Lajas et Mineral en charriant des blocs pouvant atteindre 2 mètres de diamètre ainsi que des branches et des troncs d’arbres. Entre 8 et 15 explosions sont enregistrées chaque heure ; elles génèrent des panaches de cendre grise s’élevant entre 750 et 850 mètres au-dessus du cratère. Des retombées de cendre sont signalées dans les zones sous le vent. Les fontaines de lave montent parfois jusqu’à 100 et 200 mètres de hauteur. Des avalanches de blocs dévalent les ravines El Jute (SE), Ceniza (SSW) et Las Lajas (SE), et atteignent des zones de végétation.
source : INSIVUMEH
jeudi 18 octobre 2018
Une nouvelle phase d'activité a débuté sur le Fuego le 12 octobre 2018, avec des fontaines de lave s'élevant jusqu'à 400 mètres de hauteur, des avalanches de matériaux incandescents sur les flancs ouest et sud-ouest, un grondement persistant et une coulée de lave qui a parcouru 1 km dans la ravine Santa Teresa. Des explosions très fréquentes ont généré des panaches de cendre qui ont atteint 850 mètres de hauteur. Le 13 octobre, un lahar a dévalé la ravine Ceniza en charriant des blocs atteignant 2 mètres de diamètre, des branches et des troncs d'arbres. Les panaches de cendre ont provoqué des retombées dans les zones sous le vent. Des matériaux incandescents étaient éjectés entre 150 et 200 mètres de hauteur, provoquant surtout des avalanches dans le cratère, même si certaines avalanches ont parcouru de longues distances et atteint des zones de végétation. La coulée de lave sur le flanc ouest était encore visible le 14 octobre, mais elle n'était plus active.
source : INSIVUMEH
vendredi 24 août 2018
L’INSIVUMEH indique que, du 18 au 21 août, des explosions sur le Fuego ont produit des panaches de cendre qui sont montés jusqu’à 850 mètres au-dessus du cratère. Des matériaux incandescents ont été éjectés à 150 mètres au-dessus de la lèvre du cratère, avec des avalanches à l’intérieur du cratère et des écoulements pyroclastiques sur les flancs du volcan. Selon le CONRED, le 22 août 2018, le nombre de personnes décédées à cause des coulées pyroclastiques du 3 juin était de 169 et 256 étaient toujours portées disparues.
vendredi 3 août 2018
Bien que l’éruption ne soit pas aussi dévastatrice qu’au début de l’année, le Fuego émet toujours des panaches de cendre et laisse échapper des avalanches de matériaux qui descendent la ravine Cenizas. Des lahars générés par de fortes pluies le 30 juillet ont dévalé les ravines Taniluyá, Las Lajas, El Jute et Cenizas, transportant des blocs de 2 à 3 mètres de diamètre, avec de fortes odeurs de soufre.
source : INSIVUMEH
jeudi 7 juin 2018
08h00
Le bilan de l’éruption ne cesse de s’alourdir. On dénombre en ce moment 99 morts, chiffre non définitif car de nombreux corps restent enfouis sous la cendre.
13h45
Le bilan de l’éruption du Fuego ne cesse de s’alourdir. Il atteignait 99 morts le 6 juin 2018 et de nombreuses personnes sont toujours portées disparues.
Le volcan a envoyé une nouvelle coulée pyroclastique mercredi après-midi, ce qui a mis les sauveteurs encore plus en danger et les a obligés à suspendre la recherche des victimes. Les restes des 99 personnes ont été envoyés à la morgue ; seuls 28 corps ont été identifiés jusqu'à présent. Les autorités locales possèdent des données avec des noms et des lieux où se trouvent 192 personnes disparues.
L’éruption du Fuego a provoqué des évacuations dans les localités au pied du volcan. Les zones touchées par les coulées pyroclastiques montrent des scènes de désolation. Des roches volcaniques de la taille des balles de baseball, ou plus volumineuses, jonchent le sol. Des pneus de voiture gisent dans des flaques de caoutchouc et d'acier tordu.
Un autre danger est que les fortes pluies provoquent des lahars, rivières de boue qui peuvent remobiliser la cendre volcanique. Un état de catastrophe naturelle a été déclaré pour les régions d'Escuintla, Sacatepequez et Chimaltenango, qui ont le plus souffert de la catastrophe.
source : Associated Press
mercredi 6 juin 2018
Au moins 192 personnes sont portées disparues et 75 sont mortes à la suite de l'éruption du Fuego le 3 juin 2018. Plusieurs villages sur les pentes du volcan ont été ensevelis sous la cendre et la boue. Les opérations de secours du 5 juin ont été perturbées par l’arrivée d’une nouvelle coulée pyroclastique sur le versant sud du volcan. Plus de 1,7 million de personnes ont été touchées par l'éruption et plus de 3000 ont été évacuées.
La dernière éruption du 5 juin a surpris beaucoup de gens car les volcanologues avaient déclaré que l'éruption était terminée et ne se reproduirait pas dans un proche avenir. Selon l’INSIVUMEH, il n’y aurait "pas d'éruption imminente au cours des prochains jours".
source : BBC News
mardi 5 juin 2018
Après l'éruption du Fuego le 3 juin 2018, les secouristes ont travaillé dans des conditions périlleuses pour essayer de retrouver des corps sous les couches de cendre et de boue. Le nombre de victimes de l'éruption s'élève actuellement à 69 mais est susceptible d’augmenter car tous les secteurs n'ont pas encore été explorés. Les recherches se sont arrêtées après une nouvelle éruption. Un glissement de terrain - ou un lahar ? - sur le versant sud du Fuego a déclenché de nouvelles évacuations. Un responsable de la CONRED, l'agence nationale qui gère les catastrophes au Guatemala, a déclaré que seules 17 victimes avaient pu être identifiées parce que la chaleur intense des matériaux rejetés par le volcan rendait la plupart des corps méconnaissables. Les structures et les arbres au pied du Fuego ont pris une couleur brune et grise. Le site web ABC News présente une galerie de photos montrant les opérations de secours. On voit un policier portant un masque chirurgical bleu trébucher dans la boue alors qu'il tente d’échapper à un nuage de cendre qui dévale la pente derrière lui.
Comme écrit précédemment, l'éruption du Fuego dimanche fut l’une des plus puissantes depuis plus de 40 ans. Elle a entraîné la fermeture de l’aéroport international. Les pluies de cendre sur des milliers d'hectares de plantations de café ont provoqué une perte estimée à 0,91% de la production totale de café du Guatemala. L'éruption a propulsé des colonnes de cendre et de gaz à 10 kilomètres dans le ciel, avec des retombées de cendre sur plusieurs régions.Près de 2000 personnes sont hébergées dans des abris et plus de 3200 ont été évacuées des zones proches du volcan.
source : ABC News
lundi 4 juin 2018
Au moins 25 personnes ont été tuées et près de 300 blessées le dimanche 3 juin 2018 au cours de la plus violente éruption du Fuego en plus de 40 ans. Le volcan a vomi une coulée pyroclastique de 8 kilomètres de long et un volumineux panache de gaz et de cendre, avec des retombées jusque sur la capitale et d'autres régions.
Les corps calcinés des victimes reposaient sur les cendres encore fumantes de la coulée pyroclastique alors que les sauveteurs s’affairaient auprès des personnes grièvement blessées par l'éruption. Le nombre de morts est passé à 25, après une estimation précédente de sept, y compris un employé de la CONRED. Quelque 3100 personnes ont été évacuées de la région. Les autorités ont déclaré que les victimes étaient concentrées dans trois localités : El Rodeo, Alotenango et San Miguel Los Lotes.
Les opérations de secours ont été suspendues jusqu'à 5h du matin (heure locale) à cause du danger et d’une météo défavorable. Les sauveteurs n'ont pas pu atteindre le village de La Libertad et il y a peut-être d’autres victimes dans ce secteur.
L'éruption a entraîné la fermeture de l'aéroport international La Aurora à Guatemala City en raison de la présence de cendre volcanique sur l’unique piste.
source : Médias d'information américains
vendredi 2 février 2018
Un violent épisode éruptif a secoué le Fuego le 1er février 2018. C’est la première éruption de cette nouvelle année. L'événement a duré une vingtaine d’heures, avec des coulées pyroclastiques et une colonne de cendre qui est montée jusqu'à 6 500 mètres d'altitude avant de s’étirer sur 40 km vers l'ouest et le sud-ouest. Comme d'habitude, les coulées pyroclastiques ont emprunté les ravines Honda, Santa Teresa, Las Lajas et Ceniza sur des longueurs comprises entre 700 et 1 500 mètres. Des retombées de cendre ont été signalées dans plusieurs localités sous le vent.
À titre préventif, les autorités ont fermé la route nationale 14 au kilomètre 90 en raison de la menace des coulées pyroclastiques. A cause de l'augmentation de l'activité et de la présence de cendre, les écoles ont été fermées à Sacatepéquez et à Escuintla. La population vivant à proximité du volcan est invitée à se conformer aux instructions fournies par les autorités et à rester à l'écart des ravines et autres lieux susceptibles d’être affectés par les matériaux expulsés par le cratère. En outre, des mesures de précaution doivent également être prises contre la cendre volcanique. Cela concerne les conteneurs où est stockée l'eau destinée à la consommation. Il est aussi conseillé de se protéger les yeux, le nez et la bouche en présence de fines particules de cendre et de signaler au CONRED les problèmes rencontrés.
source : The Watchers, INSIVUMEH, CONRED