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Article publié dans la revue LAVE N°13

Histoire de La Volcanologie

Michel MORISSEAU

Géologue - Volcanologue

[ Cette article a pour objet de vous faire découvrir les écrits des "anciens" et de les faire revivre afin de percevoir ce qu'ont pu être les débuts de la science volcanologique. Aussi ne s'étonnera-t-on point de l'aspect littéraire, voire même poétique, de certains textes, au détriment de la rigueur scientifique; l'aspect critique y est cependant souvent présent. Mais soyons indulgents; notre regard est celui de notre temps, celui d'une société où la science avance à pas de géant. Alors n'oublions pas de nous replacer dans le contexte de l'époque; pour un instant, soyons le compagnon de route d'un naturaliste de l'Académie Royale des Sciences ... ou simple citoyen de la toute nouvelle République Française. ]

        

        Nous vous présentons ici un extrait (le début) d'un ouvrage peu connu de LACOSTE DE PLAISANCE, intitulé "Observations sur les volcans de l'Auvergne", ouvrage édité en 1803 (an XI) chez la Veuve DELCROS et FILS à Clermont-Ferrand.

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        Nous sommes donc en l'an XI de la jeune République Française. Le citoyen LACOSTE, ancien professeur de morale à Toulouse, s'est installé dans le Puy-de-Dôme où il exerce la profession de professeur d'histoire naturelle à l'Ecole Centrale. Cinquante ans nous séparent alors de la découverte de GUETTARD qui, le premier, reconnut la nature volcanique de la Chaîne des Puys. Le monde scientifique se passionne pour cette science nouvelle : la volcanologie. De nombreux articles et quelques ouvrages ont déjà été publiés sur ces montagnes d'Auvergne, du Velay, du Vivarais "qui ont autrefois été des volcans". L'histoire retiendra quelques noms de la fin de ce dix-huitième siècle: DESMARET, FAUJAS DE SAINT-FOND, le Comte de MONTLOSIER, DOLOMIEU... LACOSTE ne se considère pas comme l'un de ces "volcanologistes" célèbres dont il s'inspire dans sa démarche intellectuelle. En tant que naturaliste, il observe, pose des questions et tente d'y répondre. Même si la naïveté scientifique apparente du texte fait parfois sourire, bien vite l'auteur nous invite à la réflexion.

Mais laissons parler le citoyen LACOSTE ...

        

1.  Ouvrage de LACOSTE DE PLAISANCE,
édité en 1803 (an XI).

        

        

    " Presque toutes les parties du globe ont été ou sont couvertes de volcans éteints, ou en activité : le nombre de ceux qui brûlent est très-considérable ; il y en a un très-grand nombre dans l'Asie, dans l'Amérique et dans les mers qui les baignent. Il y en a aussi plusieurs dans l'Afrique dans l'Europe et dans les îles qui en sont dépendantes, (f) on dirait que le globe est destiné à devenir entièrement la proie des feux volcaniques, et à éprouver le déplorable sort de l'Atlantide , qui sans doute n'a disparu de la surface de la terre, que parce qu'elle fut engloutie dans les gouffres immenses et profonds que les volcans avaient creusés sous ses fondemens. Quelles peuvent donc être les vues de la nature, en donnant naissance aux volcans ? car ils n'existent que parce qu'ils entrent dans le plan de l'économie de cet univers, et que telles sont ses lois éternelles. Ils nous procurent sans doute des biens; mais ces biens peuvent-ils entrer en comparaison des ravages qu'ils produisent, des désastres qu'ils occasionnent ? La masse des maux qu'ils font, parait bien plus grande que la masse des biens qu'ils procurent. J'aime cependant à me persuader que quelque grands que soit ces maux, les biens sont plus grands encore: les lois de la nature sont toutes marquées au coin d'une profonde sagesse, d'une infinie bienfaisance pour les êtres qu'elle produit et sont toutes admirablement coordonnées entre elles. Peut-être est-ce la faute des hommes, s'ils éprouvent des désastres des volcans; ou du moins de si grands désastres ? (g) peut-être l'existence de ce globe tient-elle à l'existence des volcans. Quelque grand que soit le nombre des volcans en activité; le nombre des volcans éteints parait cependant devoir être plus grand encore : ce calcul effraie l'imagination.

    Le spectacle des volcans qui brûlent, dans les entrailles desquels vous entendez un bruit sourd et terrible, comme d'une mer en courroux, où d'éclats redoublés du tonnerre; qui vomissent à des hauteurs et à des distances très grandes, des tourbillons de fumée épaisse et de flammes ondoyantes, des masses énormes de roches calcinées, et de cendres brûlantes ; qui épanchent des bords de leur fatale coupe d'immenses torrens d'une lave enflammée; un pareil spectacle est bien propre à frapper l'homme d'étonnement et d'admiration, et à lui donner un sentiment vif et profond de la puissance et de la majesté de la nature. Le spectacle des volcans éteints est également bien imposant; il vous intéresse d'autant plus, que tout en eux excite puissamment votre curiosité; plus vous les observez, plus vous desirez de les observer, parce que, plus alors vous voyez se multiplier les phénomènes qu'ils offrent.

    Pour mettre de l'ordre dans les observations, que dans mes courses minéralogiques j'ai recueillies très-à-la-hâte sur les volcans d'Auvergne, je les ai rapportées à quelques questions qui se présentent naturellement à l'esprit , lorsqu'on observe ces volcans : ces questions sont celles-ci; y a-t-il eu des volcans en Auvergne ? Ont-ils été nombreux ? Comment se sont-ils allumés ? Quand ont-ils brûlé ? Combien de temps ont-ils brûlé ? Quels sons leurs produits ? Quelles ont été les directions de leurs coulées ? Les basaltes (h) doivent-ils leur naissance aux volcans ou aux eaux ? les formes régulières qu'ils affectent sont-elles le résultat du retrait, ou sont-elles l'effet d'une cristallisation réelle ? Y a-t-il eu des volcans sous-marins ? Est-il à craindre que les volcans se rallument ?

§ I - Y a-t-il eu des volcans en Auvergne ?

    Pris dans sa plus générale acception , un volcan me parait devoir être défini, un gouffre plus ou moins profond qui s'entrouvre dans le sein de la terre, (i) et qui donne naissance à des déjections (k) de diverse nature.

    Ces déjections détermineront les diverses espèces des volcans : il est des volcans vaseux, des volcans hydrauliques, des volcans hydropyriques (l) et des volcans brûlans, — On appelle volcans vaseux, ceux dont les éruptions sont de la vase ou de la boue : ces éruptions sont produites par des substances gazeuses, qui en s'échappant , soulèvent les matières fluides qui sont exposées à leur action. Il est facile de voir que plus les substances gazeuses seront abondantes, plus leur force d'action sera grande, plus les matières soulevées seront abondantes, et s'élèveront à une grande hauteur. Ces substances aériformes peuvent être de différente nature ; et elles peuvent être fournies par divers corps. La boue est le résultat des pluies ou des eaux , qui circulent ou se forment instantanément dans le sein de la terre. Il existe de ces volcans dans la Sicile: c'est à l'immortel Dolomieu, (m) que nous devons le premier leur connaissance et leur description. Le célèbre Pallas en a découvert de semblables dans la Tauride. Ces volcans sont très-peu nombreux : on n'en connaît que deux ou trois dans tout l'univers, — on appelle volcans hydrauliques ceux qui vomissent des torrens d'eau plus ou moins considérables : pour que ces volcans fussent véritablement dignes de ce nom , il faudrait que leurs déjections fussent seulement aqueuses, or j'ai peine à croire qu'il en existe de tels.

Il est à présumer que ce sont seulement des volcans enflammés qui parfois, comme l'on sait, rejettent du fond de leurs gouffres embrasés des quantités d eau plus ou moins grandes. Cependant il serait possible que de pareilles éruptions fussent produites par des substances aëriformes, renfermées dans le sein de la terre: on ne connait qu'un ou deux de ces volcans. On appelle volcans hydropyriques ceux dont les déjections sont aqueuses, et dont l'atmosphère qui les environne s'enflamme, quand on en approche un corps ardent : c'est sans doute au gaz hydrogène , que cette inflammation doit être attribuée. Il est à présumer aussi que c'est ce même gaz , qui en s'échappant avec plus ou moins de violence des entrailles de la terre , fait jaillir à des hauteurs plus ou moins grandes , l'eau qu'il rencontre sur son passage. Ainsi les volcans hydropyriques pourraient être classés parmi les volcans hydrauliques. Ces volcans sont très-rares; on ne fait mention que d'un seul qui existe en Angleterre. On appelle enfin volcans enflammés, ceux qui vomissent des flammes et diverses autres matières embrasées : c'est de ceux-là seuls que nous avons à parler; parce que ce sont les seuls dont il reste des traces en Auvergne : nous ne les désignerons que sous le nom de volcans.

        

        

    Personne n'ignore maintenant qu'il y a eu des volcans en Auvergne : les preuves qui attestent ce grand fait, sont gravées en traits profonds et ineffaçables; dans presque tous les objets qui s'offrent à vos regards, pour vous en donner une conviction bien intime : il est des laves qui conservent encore d'une manière inaltérable les empreintes du feu qui les a dévorées; on dirait qu'elles viennent d'être vomies par les volcans. Eh ! qu'on ne prenne point cela pour une exagération ? c'est la pure vérité : fouillez, même à une très petite profondeur dans les déjections de Gravenoire; osez entrer dans le soupirail du volcan de Chalussé , non loin de Pontgibaud : (m) vous craindrez, pour ainsi dire, d'approcher vos mains de ces laves , tant elles paraissent brûlantes encore. Elles ont une couleur rouge si vive, qu'il ne paraît pas possible qu'elles ne soient incandescentes. Les immenses quantités de laves poreuses, de scories, de pouzolanes, de cendres volcaniques, dont le sol de l'Auvergne est entièrement couvert, les coulées multipliées plus ou moins étendues de lave, les cratères nombreux qui existent sur les cimes des montagnes , (n) dont certains sont maintenant des lacs; sont des monumens irréfragables , qui attestent et publient hautement l'existence des volcans dans ce pays.

    Cependant il n'y a qu'une cinquantaine d'années que l'on sait qu'il y a eu des volcans en Auvergne : ( voyez page 12 ) comment un fait aussi étonnant que celui-là, en faveur duquel dépose tout ce qui frappe vos regards, a-t-il pu demeurer ignoré des habitans, pendant une si longue série de siècles ? Comment des savans eux-mêmes, qui avant Guettard et Desmarets avaient voyagé dans l'Auvergne, n'avaient-ils pas reconnu sa volcanisation ? Comment aucun historien n'en parle-t-il ? Comment César n'en fait-il aucune mention dans ses commentaires ?

    Quoique uniquement consacrés à la description des batailles, il y décrit quelquefois la nature du sol ou elles se sont livrées : la volcanisation de l'Auvergne était un fait assez important, pour mériter d'y trouver place. On ne peut pas se persuader que César ait pu la méconnaître; les produits du Vésuve et de l'Etna devaient nécessairement lui être connus. Il ne pût qu'être frappé de l'analogie des produits de ces volcans, avec ceux de ces montagnes; et cette analogie dut lui faire conclure qu'elles avaient été volcanisées. Comment saint Sidoine Appolinaire évêque de Clermont , qui a décrit si longuement sa maison de campagne, située,d'après l'opinion commune, sur les bords du lac d'Aydat, a-t-il gardé un profond silence sur la volcanisation des montagnes qui environnent ce lac de toutes parts, et qui par leurs coulées sont même la cause de sa formation. Les traces de leur volcanisation sont si frappantes qu'il est impossible de voir ces montagnes , sans juger à l'instant qu'elles ont été volcanisées. Les cratères qui sont sur leur cime , entrouverts d'un côté pour laisser échapper la matière volcanique; les scories dont elles sont formées annoncent évidemment qu'elles ont brûlé. Tout cela est sans doute fort étonnant : cependant la volcanisation des montagnes d'Auvergne n'en n'est pas moins certaine. S'il est un fait géologique incontestable, c'est bien celui-là : aussi tous les savans qui les parcourent n'élèvent point le plus léger doute sur sa certitude. On sent de quel poids pour cet objet, est le témoignage des Fourcroy, des Vauquelin , (o) des Dolomieu : (p) or ces hommes célèbres ne conçoivent même pas comment est-ce qu'on pourrait en douter; tant les preuves qui l'attestent sont multipliées, frappantes et convaincantes.

§ II - Les volcans en Auvergne ont-ils été nombreux ?

    Ils ont été très-nombreux : l'Auvergne a trois chaînes de montagnes, qui sont celles de Dôme, de l'Or et du Cantal. Toutes les montagnes qui forment ces diverses chaines ont été volcanisées. Dans la seule chaîne de Dôme, on compte 60 à 70 puits, c'est à dire, montagnes volcanisées : tout porte à croire que le nombre dont se composent les chaînes des Monts d'Or,et surtout du Cantal est encore plus considérable. Il est à remarquer que les volcans du Mont-d'Or et du Cantal, étant plus anciens que ceux de Dôme, ne se laissent pas distinguer si aisément : il n'existe presque plus de traces de leurs cratères. Outre ces volcans dont se composent ces chaînes, il en est beaucoup d'autres qui ne tiennent point à ceux-là; ou du moins qui ne font point partie de ces chaînes. Qu'on juge maintenant du nombre des volcans d'Auvergne ! aucune partie du globe n'en offre, dans une étendue égale de terrain un si grand nombre, soit parmi ceux qui sont éteints, soit parmi ceux qui brûlent. Le Vivarais offre beaucoup de traces de volcans éteints : ils sont inférieurs en nombre à ceux de l' Auvergne.

L'Amérique surtout dans sa partie méridionale compte beaucoup de volcans : aucune partie de la chaîne des Cordilières, où ils sont le plus multipliés, n'en offre cependant pas un si grand nombre : Plus on réfléchit sur le nombre des volcans d'Auvergne, plus il vous étonne et vous frappe. Quel spectacle ne devait pas offrir ce pays , quand il était embrasé , dévoré par ces volcans ! je ne m'étonne pas que les déjections soient immenses, puisque les volcans sont si nombreux. Eh ! qui sait s'il n'en a pas existé encore beaucoup plus que nous ne le croyons ? Il peut se faire que par divers accidens, les traces de certains volcans aient entièrement disparu. Peut-être le nombre de ces volcans, dont nous chercherions vainement des vestiges, est plus grand encore que le nombre de ceux qui ont laissé quelques traces de leur existence.

...

        

        

(f) Sur le nombre et sur la localité des volcans en activité, on peut consulter un ouvrage très-intéressant, intitulé histoire naturelle des volcans, par M. Ordinaire, ci-devant chanoine de Riom.

        

(g) Je reviendrai ailleurs sur cet objet.

        

(h) La véritable signification du mot basalte est loin d'être déterminée d'une manière bien précise : on l'emploie pour désigner des substances minérales, dont l'aspect est sans doute le même, mais dont la nature est différente; puisqu'on appelle de ce nom des roches qui sont des productions neptuniennes et des productions vulcaniennes, des trapps et des laves compactes : et encore est-il des minéralogistes qui n'appellent basaltes , que les laves compactes qui affectent des formes régulières. Rien peut-être ne nuit davantage aux progrès d'une science que la confusion dans les mots dont elle se sert; parce que la confusion dans les mots entraîne nécessairement la confusion dans les idées. La langue d'une science doit étre claire, précise, universelle. Nous désignons par basalte une lave compacte, à grains plus ou moins fins, quelques soient ses formes. Cette signification là est conforme à son étymologie : car on dit que dans la langue Ethiopienne, ainsi que dans la Langue Hébraïque, ce mot signifie pierre brûlée.

        

(i) M. Patrin n'adoptera certainement pas cette définition; nous verrons bientôt ce qu'il faut penser de son système.

        

(k) Le bruit et les tremblemens plus ou moins sensibles, qui pour l'ordinaire accompagnent les déjections ou éruptions, ne me paraissent pas devoir entrer dans la définition du volcan, parce qu'on peut le concevoir existant, et qu'il existe réellement quelquefois sans ces circonstances. La désignation de la nature de ces déjections doit être aussi entièrement bannie de la définition, parce que la nature de ces déjections offre les plus grandes différences. Il faut que la définition que l'on donne du volcan, puisse convenir à tous les volcans et ne convienne qu'a eux seuls. A la définition, j'ai ajouté, plus ou moins profond; à cause de la diversité d'opinions qui règne entre les naturalistes sur la profondeur du foyer des volcans : les uns veulent que ce foyer soit enfoncé profondément dans le sein de la terre, et d'autres qu'il ne le soit pas. Comme les connaissances acquises sur ce point-là ne sont pas suffisantes, pour fixer son jugement d'une manière bien sûre, il a fallu ne rien préciser, et laisser une grande latitude à la définition : ainsi elle sera toujours vraie quelque système que l'on embrasse; et sans doute l'un et l'autre sont vrais : tout annonce qu'il est des volcans dont le foyer est réellement très profond, et qu'il en est aussi dont le foyer l'est peu. C'est un grand défaut des hommes, de vouloir que la marche de la nature soit invariablement la même, dans les circonstances qui ont de l'analogie entre elles.

        

(l) Je ne ferai que définir les volcans vaseux, hydrauliques et hydropyriques. Le plan de mon ouvrage ne me permet d'entrer dans aucun détail, concernant les phénomènes qu'ils offrent et les causes qui les produisent.

        

(m) Voyez son intéressant voyage aux îles de Lipari.

        

(n) La plupart de ces cratères sont d'autant plus intéressans, que vous croyez voir s'échapper la matière embrasée, vomie par le volcan. Dans certains volcans vous distinguez l'endroit par lequel se déversait la lave; vous pouvez le suivre dès sa source depuis le milieu du gouffre, jusque dans tous ses rameaux. Il est à remarquer que dans ce pays on appelle puy, les montagnes en général, mais surtout celles sur la cime desquelles il a existé, où il existe encore des cratères.

        

(o) MM. Fourcroy et Vauquelin ont parcouru ce pays , il y a cinq ou six ans. M. Fourcroy avait projeté de donner l'histoire de son voyage en Auvergne : comme cet ouvrage serait précieux pour les sciences ! Ses immenses occupations l'en ont empêché : on ne conçoit même pas comment il peut suffire à tous ses travaux. Quelle vaste conception, quel génie il faut avoir ! Il est dans le monde des hommes bien étonnants par leurs grands talens !...

        

(p) M. Dolomieu a visité l'Auvergne, il y a 7 à 8 ans : il a fait paraître quelques observations géologiques qui portent l'empreinte de son profond génie, et décèlent le coup d'oeil, exercé depuis longtemps a sonder les mystères de la nature : mais ce n'était qu'un essai de l'ouvrage qu'il méditait.

        

... "

Ainsi se poursuivent les réflexions de LACOSTE DE PLAISANCE.

Puisse-t-il nous faire revivre les moments d'émotion de ses observations, de ses découvertes ...

        

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